EHS, MCS, Cancer, quand notre environnement nous pollue…

EHS ou l’Electro-HyperSensibilité

Je parlerais ici d’ «Eléctrosensibilité ».

L’Electrosensibilité est définit par une intolérance aux champs électromagnétiques, ou CEM, qui sont notamment émis par des appareils tels que les antennes relais, les Smartphones, le wifi et les objets connectés.

L’Electrosensibilité est également connue sous le nom d’Hypersensibilité Electromagnétique, HSE, ou Electro hypersensibilité, EHS.  L’Organisation Mondiale de la Santé quant à elle donne le nom d’Hyper Sensibilité Electro Magnétique, HSEM, au lien entre les symptômes ressentis et les ondes électromagnétiques.

On ne parle que de symptômes car l’électrosensibilité n’est pas encore reconnue officiellement comme une maladie pourtant les impacts des CEM sur le corps sont connus. Les personnes déclarées EHS  affirment réagir à des intensités bien inférieures aux limites établies par les autorités et ressentent réellement ses effets.

Des symptômes non spécifiques

Les symptômes les plus fréquemment ressentis sont une grande fatigue, des sensations de « lourdeur » et maux de tête, douleurs et pressions oculaires, baisse de la vue, des problèmes dermatologiques tels que sensations de brulure, picotements, rougeurs, mais aussi des difficultés de concentration.

L’OMS reconnait tout ces symptômes et rajoute  à sa liste non-exhaustive, des palpitations cardiaques, troubles neurologiques comme des étourdissements, sensation de vertiges ou de déséquilibre, acouphènes, bruits ou sifflements auditifs mais aussi respiratoire, crises d’asthme plus fréquentes et crises d’allergies, troubles digestifs …

La liste des symptômes liés à l’HSEM dressée par l’OMS est longue et varie d’une personne à l’autre et les impacts sont considérables. Les effets indésirables liés aux rayonnements sans fil sont nombreux et peuvent avoir un impact sur la santé, notamment sur la fertilité, les risques de cancer, la cognition, les troubles du sommeil et bien d’autres.

Ces ondes peuvent rapidement transformer une vie en un véritable enfer, affectant la qualité de vie et entrainant des conséquences telles que l’isolement, le chômage, la dépression et parfois même le suicide.

Le Dr Dominique Tripodi, chef du service pathologie professionnelle environnementale au CHU de Nantes affirme : « La personne électrosensible se définit comme présentant une intolérance aux champs magnétiques qu’ils soient de hautes fréquences ou basses fréquences ou les deux. Si certaines personnes électrosensibles parviennent à continuer le travail avec les adaptations, d’autres se retrouvent confinées et contraintes de vivre dans des « zones blanches » c’est-à-dire souvent isolées dans la nature».

De nombreuses études ne cessent de démontrer les effets nocifs des rayonnements électromagnétiques artificiels.  De nombreux scientifiques, médecins et même certains pays reconnaissent  la réalité physiologique de cette intolérance.

Les chiffres varient selon les organisations, mais selon l’étude réalisée en 2015 par le chercheur et médecin français Dominique Belgomme, cancérologue à l’université de Paris-Descartes,  de 3 à 10% de la population pourraient avoir développé une sensibilité aux CEM.  Nous sommes aujourd’hui en 2024, combien de personnes à ce jour seraient touchées à ce jour ?

Plusieurs chercheurs estiment que 3 à 5% de la population réagit fortement alors que la plupart ne fait pas le lien entre leur exposition aux CEM et leurs difficultés de santé (symptômes) car les technologies sans fil font partie de nos vies depuis quelques dizaines d’années.

Au Québec, on compterait 240 000 personnes EHS. En Suède, 290 000 personnes sont reconnues comme électrosensibles.

Il peut être long et difficile de diagnostiquer l’électrosensibilité, car les symptômes listés sont divers et ressemblent à d’autres troubles ou maladies. Certaines personnes peuvent être touchées par l’électrosensibilité sans pour autant le savoir. Même si la maladie est suspectée, il n’y a  aucun examen pour confirmer le trouble et pas de traitement, la prise en charge repose seulement sur la prise en charge des symptômes.

Il est important de noter que les médias ne communiquent pas sur le sujet et donc très peu, et trop peu de personnes, y compris médecins, connaissent l’existence de cette maladie. Je parle ici de maladie même si elle n’est pas reconnue en France à ce jour.  

Il est essentiel, important et urgent de prendre des mesures pour réduire l’exposition quotidienne aux ondes électromagnétiques et de sensibiliser et d’informer sur les risques potentiels pour la santé.

L’électrosensiblité est une véritable question de santé publique… Il y a encore beaucoup à dire sur le sujet.

 

 

 

 

 

MCS  ou l’ HyperSensibilité Chimique multiple

Connue depuis les années 1950, l’hypersensibilité Chimique Multiple (MCS), est  une maladie chronique sérieuse qui se caractérise par une forte sensibilité  aux produits chimiques.

Le National Institute of Environmental Health Sciences définit la sensibilité chimique multiple comme une maladie chronique et récurrente causée par l’incapacité d’une personne à tolérer un produit chimique ou une classe de produits chimiques.

Il existe plusieurs appellations à cette maladie.

SCM ou MCS,  Multiple Chemical Sensitive  ou Sensibilité Chimique Multiple. Aux Etats-Unis, elle est reconnue sous le nom de TILT « Toxicant Induced Loss of Tolerance ». L’OMS quant à elle la reconnait  sous l’appellation SIOC «Syndrome d’intolérance environnementale chimique ». 

Je parlerais ici de MCS.

Le MCS est provoquée par une hypersensibilité aux substances chimiques du quotidien par ingestion, contact ou inhalation. Suite à des expositions répétées, cette intolérance provoque des symptômes variés pouvant être modérés à invalidants ayant des conséquences graves pour la personne touchée.

Les symptômes                                       

L’intolérance provoque de manière immédiate ou retardée, des symptômes  généralement vagues et non spécifiques.

Selon l’ASEF, Association Santé Environnement France , les troubles peuvent être lourds au quotidien. L’association liste les symptômes suivants : maux de tête, fatigue chronique, troubles respiratoires, nausées, vomissements, diarrhées, troubles cognitifs, douleurs musculaires et articulaires, irritations des yeux, nez, oreilles gorge, poumons et peau, trouble du sommeil, troubles cardiaques.

Il est important de noter que les substances chimiques provoquant cette  intolérance et tous les symptômes liés sont présentes dans les produits que nous utilisons au quotidien, les produits de nettoyage, les produits de soin, de cosmétiques, les parfums et les pesticides. C’est pourquoi tout le monde peut être touché et à des stades différents.

Les différents stades du MCS

Il existe trois stades.

Le stade 0 est celui ou la personne s’adapte tant que les niveaux dangereux de polluants ne sont pas atteints. Elle est exposée  aux produits chimiques sans aucune manifestation ou réaction. 

Stade 1 : La Sensibilisation, apparition de troubles précis tels que  nausées, troubles digestifs, maux de tête, rougeurs…

 Stade 2 : L’inflammation, l’exposition continue crée des troubles chroniques dus à l’inflammation d’un ou plusieurs organes.

Stade 3 : La dégradation, installation de troubles dans la durée, plusieurs organes peuvent contaminés.

La pathologie à un caractère irréversible.

 il n’existe  aucun traitement si ce n’est celui de supprimer de manière stricte les sources chimiques et cela devient une problématique au quotidien. Aux symptômes lourds s’ajoute une recherche interminable et quasi quotidienne de produits « sains » pouvant être tolérés par la personne et répondant à ses besoins premiers d’hygiène corporelles et d’habitations.

 A savoir ou prendre conscience que de nos jours  quasiment tous  les produits de notre quotidien contiennent des substances chimiques, notamment nos produits d’hygiène corporelle : savons, gels douche, shampooings, dentifrice, serviettes hygiéniques etc… Nos produits cosmétiques : crèmes, maquillage,  mais aussi nos produits d’entretien tels que lessive, liquide vaisselle et autres nettoyants en tout genre pour notre habitation. La liste reste longue et semble sans fin.

En France, au moins10% de la population serait touchée.

Aux Etats-Unis, environ 3,5% de la population serait atteinte par la forme la plus sévère et environ 12% à 25%  moyennement affectée.

Diagnostic

En France, diagnostiquer ce syndrome reste compliqué et peut prendre plusieurs années. La plupart des individus atteints sont dans une errance médicale sans soutien adéquat, ce qui peut conduire à une progression de la pathologie vers un stade avancé.  

Il existe pourtant un questionnaire  nommé QEESI  un outil simple  et probant pour diagnostiquer le MCS. Il est également possible de faire appel à des centres ou services  spécialisés dans les maladies environnementales tels que le CRPPE.

Car oui il s’agit bien d’une maladie environnementale.

Elle affecte la qualité de vie des personnes atteintes et nécessitant des aménagements considérables. Vivre avec le MCS peut entraîner une diminution, voire perte des interactions sociales, une perte d’emploi et une quasi-isolation due à l’impossibilité de fréquenter les lieux publics en raison des agressions chimiques. Les conséquences peuvent être désastreuses sur le plan personnel, social et professionnel, et nécessitent des aménagements significatifs dans la vie quotidienne des patients.

MCS n’est pas une allergie, ni une réaction à une odeur et n’est pas une maladie psychologique.

Le professeur Martin Pall (USA), est LE spécialiste  de la maladie.

Cancer

Le mot « cancer » désigne un large groupe de maladies pouvant affecter n’importe quelle partie de l’organisme. « Il existe de nombreux types différents de cancer, ils se forment tous à la suite du développement anormal et incontrôlé des cellules ». Société Canadienne du Cancer.

Maladie complexe, son origine peut être multifactorielle. En effet, bien que des facteurs génétiques jouent un rôle important, des facteurs extérieurs ou propres à l’individu ont également une influence significative sur le risque de développer un cancer.

Les  cancers les plus courants en France sont le cancer de la prostate, le cancer du sein, le cancer du colon-rectum et le cancer du poumon.

La multiplication des cellules

La maladie survient lorsque les cellules se multiplient et se propagent de façon excessive et anarchique. Les cellules cancéreuses ont un comportement différent des cellules dites « normales ». Déréglées, elles finissent par former une lésion précancéreuse, laquelle devient une tumeur maligne ou cancéreuse.

 La cellule cancéreuse présente des mutations génétiques dues à des interactions entre les facteurs génétiques ou héréditaires propre à chacun et à des agents extérieurs, tels que les rayons ultraviolets et les rayonnements ionisants, certains produits ou composants chimiques, mais également les infections dues à certains virus ou bactéries.

Les facteurs de risque

Le tabagisme, la consommation d’alcool, l’alimentation sans apport suffisant de fruits et légumes, consommation de produits transformés, une IMC ou indice de masse corporelle élevée, le manque d’exercice physique ou encore la pollution de l’air, entre autre, sont des facteurs de risques importants.

Les traitements

Chaque type de cancer nécessite un protocole de traitement médical. Propre à chaque personne, le traitement sera spécifique. Chirurgie, radiothérapie, traitement systémique (chimiothérapie, traitements hormonaux entre autre…)  sont des traitements médicaux.

Le traitement nécessite également un accompagnement à l’amélioration de la qualité de vie c’est pourquoi en complément du traitement sont préconisés des « soins de support » contribuant au bien-être de la personne. Ils proposent, par des soins ou autres activités, une approche globale sur les dimensions physique, psychologique et sociale.

D’après l’institut National du Cancer, les soins de support, « … font partie intégrante de votre parcours de soins et ne sont si secondaires, ni optionnels ».

Le cancer et l’activité physique

Une activité physique régulière, même de faible niveau, est recommandée car elle reconnue comme un facteur important à la santé. Encore une fois, il faudra adapter.

«Une activité physique contribue à améliorer votre qualité de vie pendant et après le cancer (meilleure tolérance aux traitements, réduction de la fatigue…). Il est également prouvé que l’activité physique, pratiquée dans certaines conditions, améliore le pronostic de la maladie et réduit le risque de récidive pour certains cancers» .Institut National du Cancer

Les bénéfices sont nombreux : augmentation des capacités physiques, meilleure tolérance aux traitements, réduction de la fatigue, répercussions positives sur l’humeur, réduction de l’anxiété, amélioration de l’estime de soi et de son image corporelle.

Equipe médicale et soignante, médecin traitant. Il est important de se référer à un professionnel de  santé tant pour son avis que pour être suivi.

Action et prévention pour combattre le cancer

Traitement

Contrôle et dépistage

Adopter un mode de vie sain

Rétablir une alimentation saine et équilibrée

Pratiquer une activité physique régulière et adaptée, même de faible niveau

Améliorer la qualité de l’air environnante en se rapprochant de la nature (foret, campagne, mer, rivière…)

 

La maladie est propre à chacun et chacune. Différents cancers, différents traitements, différents symptômes, des douleurs et des états de fatigue différents… autant de raisons qui font que la lutte contre la maladie et le vivre avec, est propre à chacun.

 

 

 

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